En 2025, ce geste anodin au jardin vous coûtera une grosse amende (attention !)

Jeter quelques feuilles mortes au feu peut sembler anodin. Mais attention : en 2025, ce simple réflexe peut provoquer bien plus qu’une odeur de fumée. Il pourrait surtout vous coûter très cher… jusqu’à 750 euros d’amende. Et cette règle n’épargne personne, ni en ville ni à la campagne.

Brûler ses déchets verts : une pratique désormais interdite partout

Autrefois coutume dans de nombreux jardins, le brûlage des déchets végétaux est aujourd’hui strictement interdit par la loi. Même si vous possédez un grand terrain isolé, allumer un feu pour faire disparaître branches, feuilles ou herbes sèches n’est plus toléré.

Les raisons sont claires. En brûlant ces végétaux à l’air libre, vous libérez dans l’atmosphère des substances polluantes telles que :

  • Particules fines
  • Monoxyde de carbone
  • Oxydes d’azote
  • Hydrocarbures aromatiques

Ce mélange toxique aggrave les problèmes respiratoires, surtout chez les enfants, les personnes âgées ou asthmatiques. Résultat : ce n’est plus une simple question d’odeur ou de fumée, mais bien de santé publique.

Une amende qui peut couper toute envie d’allumer un feu

Brûler vos déchets verts, même « un petit tas rapide », peut vous coûter une amende pouvant atteindre 750 €. Ce montant est prévu par le Code de l’environnement en cas d’infraction à cette interdiction.

Et avant de vous dire que « personne ne contrôle dans la campagne », sachez que les autorités peuvent être alertées par un simple appel de voisin ou lors d’un passage de la gendarmerie. Il suffit d’un peu de fumée visible ou d’une odeur insistante pour déclencher une verbalisation.

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Des dérogations très limitées… et très encadrées

Il existe quelques cas particuliers où l’autorisation peut être demandée, mais ils sont rares. Voici les deux principales exceptions :

  • Absence d’une déchetterie à proximité : votre mairie peut, dans ce cas, accorder une dérogation temporaire et bien encadrée.
  • Présence de plantes malades ou attaquées par des parasites : une autorisation doit être délivrée par la préfecture. Mais attention : elle doit être obtenue avant tout allumage de feu.

Et inutile de tenter d’être discret. Un feu caché dans un baril, un trou au fond du jardin ou un vieux bidon recyclé ne change rien. La législation s’applique quel que soit le support utilisé.

Que faire de vos déchets verts à l’automne ?

Bonne nouvelle : des solutions plus écologiques — et 100% légales — existent pour se débarrasser des déchets de jardin en octobre.

1. Les déchetteries

La plupart des communes mettent à disposition des déchetteries gratuites pour les particuliers. Vous pouvez y déposer :

  • Branches et tailles
  • Tonte de pelouse
  • Feuilles mortes

Ces déchets sont ensuite valorisés en compost ou en paillage agricole.

2. Le compostage

Les résidus de jardin peuvent aussi nourrir votre sol. Le composteur accepte :

  • Feuilles mortes
  • Petites branches broyées
  • Restes du potager (fanes, épluchures)

En quelques mois, vous obtenez un engrais naturel parfait pour les plantations de printemps.

3. Le paillage

Autre astuce simple : utilisez vos feuilles mortes comme paillage autour des haies et massifs. Elles protègent les racines du froid et limitent les mauvaises herbes. En plus, vous économisez de l’eau et du désherbant !

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Un petit geste… mais de grosses conséquences

Allumer un feu de feuilles peut sembler anodin. Pourtant, ce geste met en danger la santé de vos proches et menace votre portefeuille. En 2025, les autorités renforcent encore le suivi de ces pratiques.

Alors, plutôt que d’attiser les flammes, mieux vaut adopter des solutions durables pour entretenir votre jardin. Le composteur, la brouette pour la déchetterie, ou simplement un peu de paillage, font toute la différence.

Et qui sait ? Avec ces nouvelles habitudes, votre jardin vous dira merci. Et votre porte-monnaie aussi.

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Gaspard T.
Gaspard T.

Expert en systèmes agro-alimentaires, Gaspard T. analyse les tendances économiques du secteur. Amoureux de la terre, il cherche à sensibiliser le public aux enjeux agronomiques contemporains.